La production de pétrole est réduite de manière généralisée.
À mi-mars, l’indice de l'énergie BCOM global progresse ainsi de presque 7% sur l’année en cours.
À l’instar de ce qui se passe pour l’ensemble des actifs risqués, le mouvement de reprise entamé début janvier sur les matières premières se poursuit. À mi-mars, l’indice BCOM global progresse ainsi de presque 7% sur l’année en cours. Le mouvement est soutenu, sur certaines zones, par une amélioration des statistiques économiques et, ailleurs, notamment en Chine, par des mesures de stimulation importantes. Le tout éloigne le spectre d’un ralentissement plus marqué de l’économie mondiale. Qui plus est, le tassement de l’économie sur le second semestre 2018 et la baisse du prix des matières premières ont eu pour effet de faire reculer les craintes d’inflation. Les taux peuvent ainsi demeurer à un niveau bas, ce qui est bénéfique aux matières premières.
Ce contexte favorable ne profite néanmoins pas de manière égale à tous les segments du marché. Les secteurs les plus cycliques, qui avaient particulièrement souffert en 2018, s’affichent sans surprise en leaders de la reprise et présentent des performances remarquables. C’est le cas notamment de l’énergie, dont l’indice BCOM correspondant avance déjà de plus de 15% depuis le début de l’année. Le cours du baril de Brent, par exemple, revient graduellement sur les 70 dollars et récupère ainsi presque la moitié de la perte de 2018. Ce mouvement est le symptôme d’un marché en plein ajustement à la suite de la chute des prix de l’an dernier. La production est réduite de manière généralisée, avec la confirmation des coupes de production de l’OPEP et une baisse des plateformes de forage de pétrole de schiste aux États-Unis. Moyennant une bonne tenue de la demande, ceci va donc constituer un contexte plus favorable à court terme pour le pétrole.
Publié sur le site 24 Heures le 20 mars 2018