Le résultat de la finale du Super Bowl ne présage rien de bon pour le marché américain en 2017.
Dimanche dernier, vous avez peut-être regardé sur votre petit écran le Super Bowl, finale du championnat de football américain. C’est l’événement sportif le plus vu à la télévision outre-Atlantique, réunissant plus de 110 millions de téléspectateurs. Le Super Bowl oppose depuis 1967 les vainqueurs des deux conférences du championnat, la National Football Conference (NFC) et l’American Football Conference (AFC).
La victoire des New England Patriots, dignes représentants de l’AFC, sur les Atlanta Falcons, de la NFC, ne présage rien de bon pour la bourse américaine… pour autant que l’on se fie au «Super Bowl Indicator». En effet, les Américains sont friands d’artifices pour prédire le comportement des indices boursiers. Selon cet indicateur développé par un journaliste sportif, Leonard Koppett, une victoire de l’équipe de la NFC permet de prédire un marché haussier pour le reste de l’année. A l’inverse, si le gagnant est le représentant de l’AFC, le marché sera baissier. Et cette prédiction s’est avérée exacte dans 80% des cas!
L’actualité nous réserve un autre indicateur sans lien évident avec les marchés financiers. La semaine prochaine sera dévoilé le nom du mannequin qui fera la couverture de l’édition maillots de bain du magazine Sports Illustrated. Si l’heureuse élue est née aux Etats-Unis, Wall Street réalise un rendement supérieur à sa moyenne depuis 1978 (8,4% par an), avec un taux d’exactitude comparable à celui du Super Bowl. Tous les espoirs sont encore permis, puisque, parmi les six finalistes, trois sont Américaines.
Les investisseurs plus rationnels se contenteront d’arguments plus fondamentaux: croissance économique plus soutenue, progression plus rapide des bénéfices et diminution des pressions déflationnistes constituent aujourd’hui les principaux éléments en faveur des actions américaines.
Publié le 9 février 2017 dans 24 Heures