Attention aux escrocs! Soyez vigilant lors d’appels venant d'un support informatique. N’installez jamais de logiciels d’accès à distance et vérifiez bien les coordonnées du bénéficiaire/montant de vos paiements. Vos identifiants sont confidentiels, ne les communiquez jamais. En savoir plus

Pour des raisons de maintenance, BCV-net et BCV Mobile seront indisponibles le samedi 08 mars de 22h30 au dimanche 09 mars jusqu'à 05h00. Nous vous remercions pour votre compréhension et vous prions de nous excuser pour le désagrément.

Du rendement oui, mais de qualité

 

Ils aiment surprendre. Aller là où on ne les attend pas forcément. Les marchés déjouent depuis le début de l’année les pronostics. Le constat se confirme alors que l’été vient de tirer sa révérence: les principales classes d’actifs poursuivent leur trajectoire en vert, récompensant qui a fait preuve de patience. Et s’il fallait des arguments pour traverser de potentielles périodes plus difficiles, rappelons que si vous aviez investi il y a 20 ans dans les 35 principales valeurs du marché suisse, vous auriez perdu la moitié de la performance en manquant les dix meilleures journées boursières. Cela dit, dans cet environnement irrégulier à tendance inflationniste, un mot d’ordre prévaut encore et toujours dans la gestion de son portefeuille: du rendement oui, mais de qualité.

Actions américaines en tête

Un coup d’oeil à l’évolution récente des différents marchés des actions le montre: derrière une belle performance d’ensemble, des écarts considérables se dessinent qui peuvent être autant de garde-fous que d’opportunités. Géographiquement tout d’abord, les États-Unis surperforment les autres régions du monde et devraient garder une certaine avance. Alors oui, les actions américaines s’échangent désormais à des niveaux plus élevés qu’en moyenne historique. Mais, cette situation résulte essentiellement de la bonne performance de ses géants technologiques. Certains domaines industriels conservent du potentiel en vue d’un redémarrage sectoriel identifié par les indicateurs avancés, tout comme les services en communication, dont la dynamique bénéficiaire devrait se poursuivre. La santé affiche par ailleurs une valorisation inférieure outre-Atlantique, mais aussi en Suisse et en zone euro. Les grandes capitalisations paraissent plus adaptées à l’environnement actuel. Surtout si elles disposent de liquidités suffisantes, qu’elles présentent une rentabilité élevée de leurs fonds propres et de marges bénéficiaires importantes et stables pour résister aux creux conjoncturels. Si vous maintenez votre intérêt pour des titres munis de dividendes, là encore la boussole se nomme qualité.

Des risques obligataires au juste prix

Les obligations confirment pouvoir à nouveau apporter du rendement et remplir leur fonction défensive et de diversification dans un portefeuille. Là aussi, la qualité prime. Vous pouvez en trouver dans des obligations suisses à courtes et moyennes échéances. Il est aussi intéressant de noter que, risque porteur récemment, les titres à haut rendement ont rempli leur mission.

Quant à l’immobilier coté suisse, qui vit une période irrégulière, il garde sa place dans un portefeuille en raison de la stabilité de ses dividendes et des niveaux désormais réalistes de sa valorisation.

Monnaie de base

Alors que notre cher franc mérite toujours son qualificatif, mieux vaut vous prévenir contre le risque de change en choisissant des placements pour lesquels le prix de la protection n’excède pas le rendement attendu.