«Cash is king», a-t-on coutume de dire, mais ce n’est pas le Graal.
Certaines petites et moyennes entreprises (PME) dorment parfois sur des matelas de liquidités. Alléger le montant de ces liquidités va permettre à la direction d’éviter d’éventuelles critiques sur sa gestion et de réaliser des gains intéressants. Voici quelques exemples pratiques pour y parvenir.
«Cash is king», a-t-on coutume de dire, mais ce n’est pas le Graal. Il convient de disposer en permanence d’un coussin de liquidités confortable, en premier lieu pour se prémunir contre d’éventuelles difficultés, puis pour pouvoir profiter des opportunités qui viendraient à se présenter. Cependant, lorsque le cash est trop abondant, cela peut donner une mauvaise image de l’entreprise et de sa direction, à qui l’on peut reprocher un manque de dynamisme et de vision stratégique. Clairement, on peut se demander pourquoi l’entreprise ne trouve pas de projets de croissance. En outre, ces liquidités ne rapportent rien et il en résulte donc un manque à gagner.
Pour alléger sa trésorerie, diverses possibilités s’offrent à une PME. D’abord, procéder à des investissements ou à des acquisitions. Une autre possibilité consiste à verser aux actionnaires un dividende extraordinaire qui vient s’ajouter au dividende ordinaire. Cela permet aux intéressés de reverser les montants perçus dans un fonds de pension, s’ils en disposent, et de dégager par ce biais un gain fiscal. La société peut également racheter une partie de ses propres actions, à des actionnaires minoritaires par exemple, qui seront détruites par la suite, conduisant à une réduction du capital-actions, puisque le nombre de titres en circulation est diminué. Le corollaire, et l’avantage, de cette diminution du nombre de titres sera une augmentation de leur valeur et un dividende par action plus élevé.
Paru dans 24Heures le 25.06.2018