Les arnaqueurs réussissent régulièrement à nous surprendre… et à nous voler.
L’une des dernières arnaques en vogue vise à usurper l’identité du collaborateur ou de la collaboratrice d’une entreprise pour procéder au changement de son compte salaire et percevoir ainsi sa rémunération.
Les arnaqueurs font preuve d’une créativité grandissante. Ils réussissent régulièrement à nous surprendre… et à nous voler. C’est pour cela qu’il faut faire preuve d’une vigilance de tous les instants, et ce, pour tout type de transactions bancaires. Prenons un exemple.
L’une des dernières arnaques en vogue touche les ressources humaines et les services de comptabilité des entreprises. Un arnaqueur, se faisant passer pour un collaborateur ou une collaboratrice de l’entreprise, transmet par téléphone ou par e-mail une demande de changement de compte bancaire pour recevoir son salaire sur un nouveau compte, dont il communique les coordonnées. Si l’arnaqueur parvient à faire enregistrer le changement, à la fin du mois, il empochera le salaire de la personne concernée qui n’est au courant de rien et aura une bien mauvaise surprise.
Il faut donc faire extrêmement attention à tout changement dans les coordonnées bancaires d’une collaboratrice ou d’un collaborateur, ou d’un fournisseur de l’entreprise. Pour déjouer ce type d’arnaque, le service concerné devrait recontacter la personne à son numéro de téléphone professionnel, voire la convoquer pour un entretien présentiel. Attention, il est important de sortir du flux de communication digitale, car la messagerie du demandeur pourrait avoir été piratée. À noter qu’une forte réticence ou un refus de ces démarches par l’arnaqueur présumé indiquera qu’il y a probablement anguille sous roche.
On ne répètera jamais assez la nécessité de mettre en place ces bonnes pratiques et de les appliquer systématiquement, notamment dans les transactions financières. Quant à la personne dépouillée, dès que la fraude est constatée, elle doit contacter sa banque pour essayer de récupérer les fonds. Malheureusement, cela n’est pas toujours possible passé un certain délai. Dans tous les cas, il faudrait annoncer le cas aux autorités compétentes.
Cet article a paru dans 24 Heures, le 28 octobre 2024