En règle générale, les banques traditionnelles, pour des raisons de coûts, ne fournissent pas aux TPE des microcrédits.
Pour certaines toutes petites entreprises (TPE), le microcrédit peut être une source de financement intéressant lorsqu’il s’agit d’obtenir des capitaux pour se lancer ou pour développer leurs activités.
En règle générale, les banques traditionnelles, pour des raisons de coûts (analyse du projet, mise en place et gestion du crédit, suivi et conseil…), ne fournissent pas aux TPE des microcrédits, soit des montants inférieurs à 20 000 francs, voire 100 000 pour les grandes banques.
La Fondation Microcrédit Solidaire Suisse (MSS) peut alors les aider et devenir, en quelque sorte, leur «premier guichet», elle dont la mission consiste à «investir en temps pour que l’entrepreneur puisse investir en argent». Elle propose des microcrédits, entre 5000 et 30 000 francs, à un taux avantageux de 4% par an. Mais ce n’est pas là la facette la plus avantageuse de sa mission.
Au-delà de l’aspect financier, certes attrayant, le concept de MSS permet à de jeunes entrepreneurs d’être conseillés sur la faisabilité de leur projet, formés, puis suivis et accompagnés durant quelques exercices. Pour ce faire, MSS peut compter sur la collaboration bénévole de professionnels chevronnés, souvent à la retraite, recrutés parmi des chefs d’entreprise, des managers et autres spécialistes.
Comme pour toute demande de crédit, il faut présenter un dossier solide, puis établir une relation de confiance mutuelle. C’est essentiel. Il faut en outre remplir certains critères: être domicilié en Suisse, bénéficier d’un statut stable ou ne pas être surendetté.
Une alternative actuellement en vogue pour lever des sommes peu importantes est celle du crowdfunding. Mais elle ne fournit que des capitaux, aucun conseil ni suivi. Et elle peut s’avérer relativement compliquée.
Publié le 7 mars 2017 dans 24 heures