Le risque ne se trouve pas toujours où l’on croit. Alors que l’épargne ne rapporte quasiment plus rien, il faut oser investir.
Où est le risque pour votre patrimoine? Vos avoirs disponibles sont-ils plus en sécurité à long terme sur un compte épargne qui ne rapporte aujourd’hui plus grand-chose? Ou sur les marchés financiers qui ont montré leur capacité à délivrer des rendements réels inégaux, mais positifs dans la durée? La réponse tombe sous le sens. Il faut oser investir.
Les marchés financiers rémunèrent bien le risque sur le long terme. Par exemple, entre 2005 et fin 2019, les actions mondiales ont certes subi des épreuves pénibles: crise financière de 2008, risque d’éclatement de la zone euro en 2011, crainte de resserrement monétaire en 2018… Elles n’en ont pas moins progressé de 196,6%, ce qui représente un rendement annualisé de 7,5%.
Mais tout un chacun ne supporte pas forcément les sautes d’humeur intempestives des actions. Si l’on est de ceux-là, mieux vaut diversifier ses placements. La répartition du capital dans plusieurs classes d’actifs, l’exposition à différents univers géographiques, monétaires et sectoriels permettent de réduire la volatilité d’un portefeuille. Pour atteindre l’objectif d’une pleine diversification, on peut opter pour un mandat de gestion privée ou s’orienter vers des fonds d’allocation d’actifs.
Ces véhicules de placement, qui présentent plusieurs déclinaisons en fonction du profil de risque de chaque investisseur, peuvent apporter une réponse simple et efficace à la problématique des taux bas. Parmi d’autres avantages, ces produits procurent une grande flexibilité en matière de souscription. On peut en effet s’y exposer à partir de quelques centaines de francs et choisir d’y investir par tranche à intervalles réguliers afin de lisser les fluctuations des marchés. De cette manière, on s’exemptera aussi de l’illusoire quête du Graal consistant à chercher les meilleurs points d’entrée sur les marchés.
Cet article a paru dans 24 Heures, le 10 février 2020