Lors de la 50e édition du Forum économique mondial, son président Klaus Schwab a déclaré que le monde était en état d'urgence.
La responsabilité sociale des entreprises a tenu la vedette lors du dernier Forum économique mondial dans la station grisonne.
La semaine dernière, 3000 participants venus de 117 pays se sont rassemblés pour la 50e édition du célèbre Forum économique mondial (World Economic Forum, WEF) de Davos. La thématique de l'environnement, dans l’air du temps, a rencontré un vif succès. Tour d’horizon des forces en présence.
Klaus Schwab. Le fondateur du WEF a déclaré en préambule: «le monde est en état d'urgence». L’un des thèmes principaux débattus durant ces quatre jours était «pour un monde durable et cohésif».
Greta Thunberg. La militante écologiste a mis en garde les dirigeants mondiaux et conseille d’écouter les scientifiques sur le changement climatique.
La Chine. Très touchée par le sujet, la Chine a réaffirmé, par l’entremise de son vice-Premier ministre Han Zheng, son soutien à la mondialisation économique. Elle a aussi appelé, selon Forbes, à «une collaboration internationale pour résoudre les plus grands défis mondiaux, incluant la pauvreté, le changement climatique et la protection environnementale».
Marc Benioff (PDG de Salesforce). «Le capitalisme tel que nous le connaissons est mort. (…) Cette obsession que nous avons de maximiser les profits pour les actionnaires a conduit à d’incroyables inégalités et à une urgence planétaire». Le célèbre président de Salesforce a répété ces éléments à plusieurs reprises durant les nombreux débats.
David Solomon (PDG de Goldman Sachs). Peu bavard sur la thématique environnementale, il a défendu le travail de son groupe concernant la cotation en bourse de la société de coworking en difficulté, WeWork, tout en reconnaissant que les estimations des start-up technologiques sont devenues extrêmement élevées et doivent être mieux «ancrées dans la réalité». Il s’est également félicité de son partenariat avec Apple.
Donald Trump. Fidèle à ses idées, le président des États-Unis a une nouvelle fois menacé de taxer les importations d’automobiles si certains pays européens n'abandonnaient pas l'idée de vouloir taxer les GAFA. Le président américain a également complimenté l’Europe et le Japon pour leurs taux d’intérêt négatifs - et, par là même, critiqué ouvertement la Fed. Il a, enfin, épinglé les militants du climat à Davos, et notamment Greta Thunberg.
Publié dans le commentaire hebdomadaire "Matinale Express - Actions" de la salle des marchés de la BCV, le 28 janvier 2020