Bataille boursière sur fond d’Euro de football

L'équipementier sportif américain Nike a annoncé, jeudi dernier, une nette hausse de son chiffre d'affaires trimestriel, grâce à des ventes record en Amérique du Nord, où les activités sportives reprennent. Le groupe a également fait part d'une croissance forte de ses ventes en ligne.

Des résultats exceptionnels pour Nike, Adidas et Puma

Dans le sillage de ces publications, les équipementiers sportifs Adidas et Puma ont pris respectivement 5,2% et 1,61%. Ces résultats exceptionnels n'étaient pourtant pas prévisibles quelques mois plus tôt. En effet, le groupe américain Nike s'est retrouvé au centre d'une polémique sur les réseaux sociaux en mars dernier pour avoir décidé de boycotter le coton du Xinjiang sur fond d'allégations de travail forcé d’Ouïghours. En conséquence, la firme a également été boycottée par une partie de la population chinoise.

La course aux maillots et aux crampons

Du côté de l’Euro 2020, avec neuf nations, la marque américaine devance d’un maillot son éternelle rivale, Adidas (8 maillots). Derrière ces deux mastodontes, Puma se trouve à la troisième place au niveau des maillots, avec quatre sélections.

Concernant les chaussures, là encore, Nike écrase la concurrence, puisque 52% des crampons portés seront américains.

Des contrats à coup de millions

Côté coûts d’acquisition, les plus grands pays (l'Allemagne et la France) ont des contrats à hauteur de 50 millions d’euros par an avec les équipementiers. Ces chiffres peuvent paraître impressionnants, mais sont, en fait, bien en dessous de ce qui se fait dans les clubs de football. Le Barça a ainsi un contrat de 150 millions par an avec Nike, et le Real Madrid un contrat annuel de 125 millions avec Adidas.

En fonction des deux finalistes possibles, une stratégie d'achat est envisageable. En effet, Adidas publiera ses prochains résultats trimestriels le 5 août ; quant à Puma, ce sera le 29 juillet.