Depuis le 1er janvier 2023, le trio Nestlé, Novartis et Roche s’est replié de 9%.
Les actions de Nestlé, Novartis et Roche ne font plus le beau temps du marché suisse. Pour apporter un surcroît de dynamisme à son portefeuille, il faudrait se tourner vers les petites et moyennes capitalisations.
Incontournables, mais pas invulnérables. Depuis plusieurs mois, les actions de Nestlé, Novartis et Roche ne font plus le beau temps du marché suisse. Cette séquence met en lumière les risques induits par la concentration excessive d’un portefeuille sur quelques titres. Et probablement incitera-t-elle les investisseuses et les investisseurs à porter leur regard au-delà de ces trois fleurons qui font parfois de l’ombre à une myriade de valeurs, elles aussi de très grande qualité.
Depuis le 1er janvier 2023, le trio Nestlé, Novartis et Roche s’est replié de 9%, une baisse plus que compensée par les 17 autres grandes capitalisations (+28%) qui ont maintenu à flot l’indice des valeurs vedettes, le SMI. Ainsi, une simple exposition à ce dernier à travers un produit indexé peut améliorer la diversification d’un portefeuille. Si l’on est en recherche d’une allocation plus large, on se tournera plutôt vers des produits calqués sur l’indice SPI qui regroupe les 210 sociétés cotées à la Bourse suisse.
D’autres options se présentent pour celles et ceux qui souhaitent augmenter leur exposition à des marchés de niche. L’intégration un peu plus marquée de petites et moyennes capitalisations peut, par exemple, apporter un surplus de performance significatif dans la durée. À la pointe de l’innovation, leaders dans des activités à haute valeur, percutantes à l’international, ces entreprises affichent des taux de croissance des bénéfices supérieurs à ceux des grandes sociétés. Regroupées dans l’indice SPI Extra, elles pourraient revenir sous le feu de la rampe à la faveur de l’affaiblissement du franc et de l’amélioration conjoncturelle qui touche leurs grands marchés d’exportation. Tout en chérissant les titres Nestlé, Novartis et Roche, les solutions ne manquent donc pas pour apporter un surcroît de dynamisme à son portefeuille en actions suisses.
Cet article a paru dans 24 Heures, le 13 mai 2024