Les cartes, de débit ou de crédit, permettent de retirer de l’argent aux bancomats 24h/24 et 7j/7.
L’épargne ne rapporte guère en cette période de taux bas, voire négatifs. Vaut-il alors encore la peine de laisser son argent sur un compte? D’autant plus que des frais de gestion sont prélevés en fonction des opérations effectuées et des sommes concernées. Avant de songer à transférer ses avoirs sous son matelas – ou dans un coffre –, mieux vaut se souvenir que les garder en liquide n’est pas non plus indolore pour le portemonnaie. Ces solutions ont aussi leurs coûts et leurs risques.
La baisse de la rémunération servie sur les comptes bancaires a débuté il y a plusieurs années sous l’effet du recul du niveau général des taux d’intérêt. Aujourd’hui, les banques helvétiques doivent même payer pour déposer leurs avoirs à la Banque nationale suisse (BNS) – avoirs qu’elles ne peuvent concrètement pas déposer ailleurs. C’est l’une des conséquences de la politique monétaire visant notamment à empêcher le renforcement du franc contre l’euro. Ainsi, la rémunération de l'épargne est passée en moyenne ces vingt dernières années d’un peu plus de 3% à presque 0%. A noter que, pendant ce temps, la hausse de l’indice des prix à la consommation se transformait en baisse (-1,1% à fin 2015), compensant en partie la diminution de la rémunération des dépôts en banque.
L’intérêt d’un compte bancaire n’est, par ailleurs, pas limité à sa seule rémunération. Il réside aussi dans le fait qu’il donne accès à divers services, comme pouvoir effectuer des paiements ou recevoir de l’argent sans prendre de risque. Sans même parler de l’accès aux cartes de crédit et de débit ou aux offres d’e-banking. Enfin, en matière de sécurité, rappelons que l’argent déposé en banque est garanti à hauteur de 100 000 francs par client par le système de Garantie des dépôts des banques et négociants en valeurs mobilières suisses.
Publié le 6 septembre 2016 dans 24Heures