La recrudescence des cyberattaques pousse à chercher les moyens les plus efficaces de se protéger ou de maîtriser les coûts.
La recrudescence des cyberattaques pousse à chercher les moyens les plus efficaces de se protéger ou de maîtriser les coûts. Depuis quelques années, les compagnies d’assurances proposent des couvertures contre les dommages liés à la cybercriminalité. A voir, selon ses besoins.
Que l’on soit un particulier ou une entreprise, le premier pas, essentiel, consiste à évaluer, le plus précisément possible, le dispositif de sécurité déjà en vigueur ainsi qu’à comprendre et à identifier les menaces auxquelles on est exposé dans chaque environnement. Une fois le diagnostic établi, on est plus en mesure de déterminer les moyens de protection supplémentaires à adopter. Faut-il renforcer la sécurité via des moyens techniques, tant sur le plan des infrastructures ou des appareils que des logiciels? Faut-il solliciter le conseil de professionnels ou de partenaires pour être informé sur les nouveaux virus, sur le choix des mots de passe ou sur la manière de sauvegarder des données?
Une couverture d’assurance pourrait s’avérer utile. Elle permettrait, le cas échéant, de limiter l’ampleur du préjudice financier en cas d’attaque. Il conviendra d’évaluer précisément ses besoins et de bien comprendre les prestations fournies. Une assurance peut comporter des franchises, des réserves ou des clauses d’exclusion. Sans compter que l’on évolue dans un domaine en pleine mutation.
Une assurance fonctionnerait donc comme un outil complémentaire aux autres mesures du dispositif de sécurité, car elle ne pourra pas empêcher, à elle seule, les pirates d’attaquer un système. D’ailleurs, et on ne le répètera jamais assez, rien ne permet de faire fi des mesures élémentaires en matière de cybersécurité, qu’elles soient techniques (antivirus, pare-feu, programmes mis à jour) ou qu’elles découlent du bon sens.
Publié dans 24 Heures le 4 septembre 2017