En Suisse, l’heure est notamment à l’arrivée en force du téléphone mobile et du paiement sans contact.
Fixer l’écran d’une borne pour régler ses chicken wings: Alibaba, le géant chinois de l’e-commerce, s’est récemment allié avec la chaîne de restauration rapide américaine KFC pour tester la reconnaissance faciale comme moyen de paiement. Des designers anglais ont, eux, placé une puce sur un ongle pour remplacer l’abonnement des transports publics londoniens. Et aujourd’hui, régler ses boissons dans un festival avec un bracelet n’étonne même plus. Oui, le paysage des moyens de paiement évolue vers toujours davantage de dématérialisation, et plutôt vite. Et en Suisse? L’heure est notamment à l’arrivée en force du téléphone mobile et du sans contact.
Même dans un pays très attaché à sa monnaie, le cash doit désormais composer avec la concurrence des cartes, téléphones mobiles et autres objets connectés. Il s’agit de pouvoir payer en tout temps à une caisse de magasin, sur un stand au marché, dans un automate, sur internet ou même à un ami qui vient de régler la note au restaurant. Et ceci sans avoir une panoplie d’outils sur soi. C’est l’un des atouts du smartphone, devenu grâce à certaines apps un véritable porte-monnaie électronique universel, qui présente également l’avantage d’être toujours à portée de main: il faut en moyenne 20 minutes pour se rendre compte de l’absence de son téléphone portable, contre cinq à six heures pour son portefeuille.
Les avancées technologiques ont par ailleurs permis au paiement sans contact de se développer. Plus de 90% des cartes de crédit en Suisse sont équipées de la fonction sans contact, qui utilise les mêmes protocoles de sécurité que le paiement par puce.
Dans ce marché en ébullition, les avancées technologiques vont encore se succéder à la vitesse grand V, avec une limite rédhibitoire: que leur côté pratique n’éclipse pas l’aspect sécuritaire.
Publié dans 24 Heures le 11 septembre 2017