Dès le 30 juin prochain, les bulletins de versement vont être progressivement remplacés par la facture QR.
Ils font partie de notre quotidien. Apparus au début du 20e siècle, les bulletins de versement sont appelés à disparaître. Du moins, sous les différentes formes connues jusqu’à aujourd’hui. Ils ont été verts, bleus, puis rouges ou orange, avec ou sans numéro de référence. Dès le 30 juin prochain, ils vont être progressivement remplacés par un autre document, la facture QR.
Les modes de paiement changent. Les outils aussi. Afin de s’adapter aux normes internationales et à la numérisation, la place financière suisse harmonise ses pratiques en matière de trafic des paiements. Un changement en profondeur dont la partie visible comprend l’arrivée de la facture QR.
La facture QR? Un document, que vous pouvez recevoir sous forme papier ou par voie électronique, qui comprend une section de paiement avec un récépissé et, comme son nom l’indique, un code QR reconnaissable à ses carrés noirs et blancs et à la croix suisse qui se trouve en son cœur. Toutes les informations liées à la facture sont contenues dans ce code. Elles peuvent ainsi être lues de manière simple par tous les outils numériques disponibles, ce qui limite drastiquement le risque d’erreur. Mais ces informations figurent aussi en toutes lettres et en chiffres sur le document, ce qui permet à ceux qui voudraient encore payer leurs factures autrement que par internet ou par mobile de le faire.
L’apparition de la facture QR s’accompagne d’un autre changement: l’utilisation généralisée de l’IBAN, acronyme pour International Bank Account Number. Désormais, vous devez communiquer vos coordonnées bancaires en utilisant les 21 caractères de l’IBAN. Son avantage est d’être lisible dans le monde entier et, là aussi, de limiter les erreurs.
Le mode de paiement change. Les conditions, elles, demeurent. Les factures doivent être payées dans les délais impartis.