La crise du coronavirus n’a pas freiné les activités des cybercriminels. Bien au contraire, ils adaptent constamment leurs techniques et profitent à merveille d’une situation qui exacerbe les émotions. Dès lors, plus que jamais, prudence!
L’usurpation d’identité de sites officiels (OMS, OFSP…) est un cas d’école, comme les e-mails contrefaits contenant un virus. La victime est invitée à cliquer sur un lien ou une pièce jointe et, si elle le fait, elle peut perdre le contrôle de son ordinateur. Elle sera alors à la merci d’un escroc qui lui demandera, par exemple, de payer une rançon ou collectera ses données sensibles, telles que celles des cartes de crédit.
Les faux sites de vente en ligne ont fleuri, proposant du matériel médical, masques, gants, désinfectant, à des prix imbattables… Mais une fois le produit payé, vous pourrez toujours l’attendre, car il n’existe pas. Si d’aventure vous recevez quelque chose, la probabilité est grande que cela soit une contrefaçon, voire défectueuse, pouvant même présenter un danger pour la santé. N’achetez donc que sur des sites de bonne réputation, que vous connaissez, et méfiez-vous des offres trop alléchantes.
Dans un contexte de détresse, quoi de plus logique que des appels aux dons, notamment en faveur de pays pâtissant d’une double peine, pauvreté et pandémie? Là encore, même si les montants sont peu importants, vérifiez qui lance et administre la campagne et la réelle existence d’une telle campagne.
L’imagination des cybercriminels n’a pas de limites. Certains ont même menacé des victimes potentielles de les contaminer avec le vrai virus si elles ne leur versaient pas une rançon.
Faites donc preuve de bon sens et d’esprit critique, surtout à l’égard des e-mails: analysez scrupuleusement les adresses et les contenus, sans cliquer machinalement sur les liens ou les pièces jointes.