Tout faire pour rester vivant, la recette d'un restaurant pendant la crise

Tartare, cordon bleu ou joues de bœuf, en l’espace de quelques minutes, plusieurs clients repartent ce soir-là de Chez Tof avec leur repas sous le bras alors que le canton est encore en semi-confinement. Associés depuis douze ans, Vincent Pelofi et Christophe Logodin gèrent deux restaurants dans la région lausannoise, L’ao et Chez Tof. Dès le 16 mars, ils ont tout fermé pour mieux rouvrir une des deux enseignes en proposant de la vente à l’emporter. Juste avant Pâques, pour assurer leur flux de trésorerie, ils ont demandé un prêt transitoire Covid-19 à la BCV. Puis, le 11 mai, malgré les incertitudes, ils ont rouvert leurs restaurants en respectant les normes sanitaires et en gardant certaines activités développées pendant le semi-confinement. Ils racontent leur adaptation rapide à une situation inédite.

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