Bien rétribuer le vrai entrepreneur est crucial

Le créateur et fondateur d'une entreprise doit pouvoir être justement récompensé pour son implication.

Beaucoup d’éléments ont fait des Beatles un quatuor mythique, mais il faut reconnaître à John Lennon et Paul McCartney un génie particulier. De même que les Stones ne seraient pas les Stones sans Mick Jagger ou Keith Richards. Pour chacun de ces groupes légendaires, ces immenses personnalités ont joué un rôle moteur. Peut-on considérer que leur rémunération doit être nivelée sur celle de leurs collègues musiciens? Il faut savoir reconnaître l’importance et la valeur ajoutée du rôle d’un fondateur innovant et visionnaire.

Lors de la création d’une entreprise, il en va de même. Lancer un business entre amis comporte une série de pièges. L’un d’entre eux et non des moindres est celui de la structure de l’actionnariat. Par amitié, on peut en effet être tenté de répartir le capital de l’entreprise à parts égales, sur le principe du «un pour tous, tous pour un». C’est une erreur à ne pas commettre.

Parfois, c’est simplement celui qui dispose du montant de liquidités le plus élevé au moment du lancement de l’entreprise qui se retrouve actionnaire majoritaire. Mais cela peut créer des conflits par la suite, car dans chaque structure se détachent en réalité des créateurs ou initiateurs particulièrement impliqués. Ces authentiques entrepreneurs devraient être rétribués et récompensés à leur juste valeur.

Il est donc indispensable de fixer les choses clairement. Dès le départ, identifier les fondateurs qui apportent création, stratégie, perspective propre à l’entreprise, et entraînent toute une équipe dans leur élan. Quitte, pour eux, à solliciter un prêt bancaire pour s’assurer depuis l’origine du projet une participation à leur mesure dans le capital de la société. Pour chaque associé, les bonnes décisions prises Yesterday sont la garantie d’une bonne dose de Satisfaction future.

Publié le 23 juin 2016 dans 24Heures