Le manque de savoir-faire et de compétences à l’interne, voire d’équipements, incite les entreprises à sous-traiter certaines activités.
L’entreprise qui sous-traite une partie de ses activités montre qu’elle souhaite s’investir pleinement dans ses activités de base. Et elle confie à des spécialistes externes les tâches qu’elle maîtrise le moins.
La sous-traitance est très usuelle dans les domaines des travaux publics et du bâtiment ainsi que dans l’industrie, notamment dans l’automobile ou les secteurs des biens et équipements. Les activités sous-traitées sont très variées, comme le nettoyage et l’entretien, la logistique, la communication, l’informatique, la sécurité, la comptabilité…De nombreuses raisons poussent les entreprises à sous-traiter, que ce soit le manque de savoir-faire et de compétences à l’interne, voire d’équipements, nécessaires pour exécuter une tâche ou l’impossibilité de répondre à la demande de clients du fait d’un pic d’activité, d’un délai serré, d’un incident technique ou de moyens techniques et humains insuffisants.
Se concentrer sur les activités de base
En outre, grâce à la sous-traitance, les entreprises peuvent se concentrer sur leurs activités de base, à forte valeur ajoutée. Elles peuvent aussi maîtriser une partie des coûts, établis par contrat, et réaliser d’importantes économies, en faisant jouer la concurrence entre fournisseurs et en se libérant de charges fixes dans la masse salariale, l’acquisition de matériel ou l’entretien de stocks. Elles gagnent par ailleurs en souplesse et en réactivité face aux changements des marchés, car elles ont la possibilité d’augmenter leur production plus aisément. Sans oublier que, dans certains domaines spécialisés, l’accès à la technologie nécessaire serait extrêmement difficile ou trop onéreux. Parmi les inconvénients, l’entreprise mandataire devra être attentive au respect des délais et de la qualité. Sans oublier un risque de dépendance vis-à-vis du fournisseur, qui peut devenir irréversible.