Comment encaisser? L’inévitable choix

«Acceptez-vous les cartes?» «Est-ce que je peux payer avec mon mobile?» Au moment d’encaisser, les commerçants voient leurs clients utiliser des moyens de paiement de plus en plus diversifiés. Si les grandes chaînes et de nombreux petits commerces sont rompus à l’exercice, il n’en va pas de même pour les micro-commerçants, un petit maraîcher sur un marché ou un coach personnel, dont le volume de transactions n’est pas forcément important. Même si la Suisse n’est pas la Suède, où le cash ne couvre plus que 20% des achats dans les magasins, ces derniers peuvent de moins en moins ignorer ces moyens de paiement. Pour sélectionner les bons outils, il convient notamment de comparer les coûts des transactions et de l’infrastructure nécessaire à l’encaissement.

L’offre en matière de paiement par carte de crédit s’est étendue avec l’arrivée des terminaux pour points de vente mobiles. Ces terminaux mobiles ne demandent pas de gros investissements de départ, mais les frais à chaque opération sont plus élevés qu’avec des terminaux plus «classiques». Concernant le paiement par téléphone mobile, l’encaissement ne demande pas forcément une grosse infrastructure; une tablette ou un smartphone peut suffire. La structure des frais ressemble à celle des cartes de crédit. Certaines solutions ne se bornent en outre pas au seul encaissement. Par exemple, le système suisse TWINT offre un moyen de paiement en ligne et permet de proposer des actions spéciales à ses clients.

Quant au cash, difficile pour l’heure de faire sans. Il faut cependant garder à l’esprit que sa gestion peut engendrer certains inconvénients, que ce soit les erreurs de caisse ou la sécurité durant le traitement.

Cash, carte ou smartphone: offrir le choix à ses clients devient un facteur concurrentiel avant qu’il ne soit tout simplement inévitable.

Publié dans 24 Heures le 23 octobre 2017