Dans tous les cas, chaque indépendant devrait adapter régulièrement la structure de sa prévoyance, sans oublier d’épargner.
Contrairement aux salariés, les indépendants ne bénéficient pas automatiquement d’un plan de 2e pilier. Ils sont tenus de construire par eux-mêmes leur prévoyance pour couvrir leurs risques d’invalidité, de perte de gain ou de décès.
Plusieurs solutions s’offrent à eux sans qu’il existe une formule immédiate: l’essentiel est de combiner les prestations et de savoir les faire évoluer selon sa situation.
Ainsi, lors de leurs premières années d’activité, les indépendants ne disposent souvent que de faibles revenus. L’essentiel consiste alors non seulement à se prémunir contre les risques en souscrivant à des couvertures assurantielles, mais encore à penser à épargner, par exemple via un 3e pilier bancaire.
Lorsque la famille s’agrandit, l’épargne peut être plus variable, selon les projets et les besoins: c’est tout l’intérêt de disposer d’un 3e pilier bancaire, qui peut être alimenté de manière flexible lorsqu’il s’agit de prévoyance liée (3e pilier A), quitte à compléter la couverture de risque par de la prévoyance libre (3e pilier B) si cela s’avère nécessaire. Si l’activité indépendante a été commencée tardivement, il est important d’optimiser les années de cotisation restantes.
Lorsque l’activité génère des revenus plus importants, il est souvent intéressant de s’affilier volontairement à une institution de prévoyance, généralement à celle de sa branche professionnelle. Les coûts seront certes plus élevés, mais c’est la garantie de se construire des prestations de prévoyance complétées.
Dans tous les cas, chaque indépendant devrait adapter régulièrement la structure de sa prévoyance, sans oublier d’épargner: le montant constitué sera en effet toujours bienvenu à la retraite, afin de ne pas voir son pouvoir d’achat chuter brutalement… voire disparaître.
Publié dans 24 Heures le 27 novembre 2017