Grâce à l'écosystème mis en place dès les années 1990, le canton de Vaud figure régulièrement en bonne place dans les classements mondiaux de l'innovation.
Le maintien de la capacité des entreprises vaudoises à innover est essentiel pour la compétitivité économique du canton et pour la résilience de l'économie cantonale.
La FIT fête ses 30 ans. La Fondation pour l’innovation technologique a investi 70 millions de francs en prêts et bourses, qui ont permis de créer près de 6 000 emplois dans 300 start-up encore actives. Elle est emblématique de l’écosystème créé au début des années 1990 pour soutenir l’innovation dans un canton alors en difficulté. La boîte à outils, développée depuis par des partenaires privés et publics, est à disposition des responsables d’entreprises jeunes et moins jeunes.
Ainsi, la FIT a été lancée en 1994. Autre exemple: GENILEM a vu le jour en 1995 afin d’aider à bâtir des entreprises viables. Elles seront suivies par la mise sur pied d’une porte d’entrée de l’innovation dans le
canton, Innovaud. Puis, d’autres initiatives se concrétiseront. Un ensemble, avec les hautes écoles et les pôles spécialisés, qui permet au canton de figurer en bonne place dans les classements mondiaux de l’innovation.
Ces sociétés innovantes affrontent, dès leurs premières années, une réalité à la fois identique et différente des autres entreprises. Au-delà des aspects techniques, il s’agit aussi de résoudre les problèmes liés à leur forte croissance, que ce soit en matière de ressources humaines ou sur le plan juridique, de gérer les liquidités au jour le jour, voire le risque de change, si elles sont actives à l’international. Faute de compétences propres, le réseau mis en place leur permet de trouver localement les partenaires capables de les accompagner.
Qui dit innovation, ne dit cependant pas forcément technologie de pointe et start-up. L’innovation s’entretient au quotidien à tous les échelons. Elle entre ainsi pleinement dans le dialogue régulièrement tenu entre les responsables de sociétés et leurs partenaires financiers, par exemple. Car, aujourd’hui – comme hier –, l’économie vaudoise compte sur la capacité de toutes ses entreprises à innover, à créer des emplois pour poursuivre sa croissance.
Article paru dans 24 Heures, le 11 novembre 2024