Le dollar valait 1,80 franc au début des années 2000.
Le dollar n’a pas cessé de se déprécier contre le franc depuis le début des années 2000. Et la tendance pourrait se poursuivre en 2025. Il convient d’évaluer l’impact de cette évolution sur vos finances.
La gestion du risque de change est plus que jamais d’actualité, notamment si l’on considère la paire dollar américain-franc suisse. Si les mouvements semblent aujourd’hui contenus, le franc reste fort et le billet vert pourrait poursuivre son repli. Avec un impact qui peut être relativement important sur un portefeuille ou sur l’activité d’une entreprise. Il convient donc d’anticiper et de prendre des mesures pour se protéger.
Historiquement, le dollar n’a pas cessé de se déprécier contre le franc. Il valait 1,80 franc au début des années 2000, puis il a perdu plus de la moitié de sa valeur pour évoluer actuellement autour de 84 centimes. C’est à ce niveau qu’il avait commencé l’année, mais il avait connu un pic à plus de 92 centimes en avril. Les interventions de la Banque nationale suisse (BNS) pour freiner l’appréciation du franc n’ont pas obtenu le succès escompté. Et aux États-Unis, la politique fiscale ainsi que les baisses de taux à venir de la Réserve fédérale (Fed) vont peser sur le billet vert, qui devrait poursuivre sa tendance baissière.
Les spécialistes estiment que le dollar devrait consolider à environ 84 centimes contre le franc d’ici la fin de fin 2024. Cependant, une poursuite de la baisse courant 2025 ne peut, de loin, pas être exclue. Selon eux, le billet vert pourrait perdre encore près de 10% pour se situer dans une fourchette comprise entre 75 et 80 centimes.
Si vous êtes un investisseur ou le responsable des finances d’une entreprise, il est judicieux d’évaluer dès maintenant les impacts que pourrait avoir cette évolution et d’éviter ainsi toute surprise. N’hésitez pas à contacter votre fiduciaire, votre conseiller ou votre conseillère bancaire, qui pourront vous proposer les solutions de couverture les mieux adaptées à votre situation.
Cet article a paru dans 24 Heures, le 9 septembre 2024