En attendant l’open banking…

Avec l’open banking, vous pouvez procéder à de nombreuses opérations.

VOTRE ARGENT 30 avril 2024
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En attendant l’open banking…

Avec l’open banking, on peut consulter le solde et procéder à des virements depuis tous ses comptes, et ce sans avoir à quitter l’e-banking de sa banque principale.

L’open banking n’existe pas encore en Suisse. Mais nos voisins européens l’ont adopté il y a déjà plusieurs années, et un concept équivalent pourrait bientôt voir le jour sur le territoire helvétique, faisant suite à une demande récente émanant du Conseil fédéral.

L’open banking c’est ses comptes sur la même plateforme

L’open banking permet à un client ou à une cliente d’accéder à l’ensemble des comptes qu’il ou elle détient dans différents établissements bancaires, via une seule et même application ou plateforme d’e-banking.

Prenons un exemple simple: supposons que vous avez un compte courant dans votre banque principale, puis un compte en devises dans une autre banque et, enfin, un compte d’épargne dans un troisième établissement. Avec l’open banking, vous pouvez consulter le solde et procéder à des virements depuis chacun de ces comptes, et ce sans avoir à quitter l’e-banking de votre banque principale. Cela revient finalement à disposer d’un agrégateur bancaire en temps réel, qui peut être fourni par une banque… ou même par une entité indépendante. Ainsi, la marque à la pomme a récemment ouvert la voie en Grande-Bretagne avec son Apple Wallet, connecté à la plupart des grandes banques du pays.

Les prestations fournies par l’open banking vont s’étoffer

Et pendant que la Suisse travaille à la mise en place d’un modèle similaire, l’Europe réfléchit déjà aux prochaines étapes: étendre le service à d’autres prestations bancaires, comme les prêts hypothécaires ou les investissements, par exemple.

Ceci étant, pour bénéficier de ce service, la clientèle doit toutefois consentir à ce que certaines de ses informations bancaires soient visibles par tous les acteurs du marché présents sur la plateforme concernée. Reste donc à savoir si – ou dans quelle mesure – les consommatrices et les consommateurs seront réellement intéressés par une telle offre.

Cet article a paru dans 24 Heures, le 30 avril 2024