Les statistiques tendent à donner raison à qui sait garder son calme, à rester investi, pendant des moments de tempête boursière.
Début août, les marchés ont vécu quelques secousses importantes. Des moments à maîtriser pour mieux investir à long terme, comme l'indiquent nombre de statistiques.
Au cœur de la canicule, des frissons ont parcouru les marchés. Le lundi 5 août, les bourses vivaient un de ces jours qui restent dans les annales. L’histoire retiendra la chute de plus de 12% du Nikkei à Tokyo, mais l’ensemble des marchés ont été plus ou moins touchés. Si vous investissez, ces sessions tempétueuses ne sont pas une exception, il faut en tenir compte dans la construction de votre portefeuille. Elles peuvent même être source d’opportunités de placement.
Pour les investisseuses et les investisseurs, les émotions ne sont pas bonnes conseillères. Lorsque les marchés chutent, difficile de réprimer l’envie de tout vendre. Or les statistiques donnent raison à qui sait garder son calme. Depuis 1928, 64% des exercices annuels ont subi au moins une correction de 10%. Statistiquement toujours, un marché baissier, soit enregistrant une baisse supérieure à 20%, se développe en moyenne tous les quatre ans.
D’autres chiffres peuvent rappeler la nécessité de faire preuve de résilience. En 2020, année du COVID, après avoir perdu plus de 30% en début d’année, l’indice américain S&P 500 terminait son exercice en hausse de près de 20%. Encore un exemple? En manquant les 10 meilleures journées du marché suisse durant ces vingt dernières années, votre portefeuille aurait perdu plus de la moitié de sa performance.
Pour qui investit à long terme, la volatilité appartient au vocabulaire à maîtriser, tant moralement que financièrement. D’ailleurs, derrière ce terme peuvent même se cacher de belles occasions. En effet, une fois que les marchés ont retrouvé leurs esprits, il se peut que certains secteurs aient été survendus malgré de bons fondamentaux.
En un mot, comme en cent, rester investi sur le long terme, la solution gagnante.
Cet article a paru dans 24 Heures, le 16 août 2024