Le client s’étonne parfois que son conseiller bancaire s'enquière de sa situation patrimoniale, familiale ou professionnelle.

VOTRE ARGENT 26 novembre 2018

Le conseiller bancaire doit parfaitement connaître son client

Il est dans l’intérêt du client d’aborder les principaux aspects de sa situation financière avec son conseiller bancaire, car le conseil qu’il obtiendra sera d’autant plus pertinent qu’il correspond à un profil de risque bien compris.

Le client bancaire s’étonne parfois que son conseiller s’enquière de sa situation patrimoniale, familiale ou professionnelle. Ou encore des avoirs qu’il détient au sein d’un établissement concurrent. Faut-il y voir de la curiosité mal placée? Non. Ne répond-on pas de bonne grâce aux questions de son médecin afin que celui-ci puisse établir le bon diagnostic et délivrer le traitement adéquat? De même, il est dans l’intérêt du client d’aborder les principaux aspects de sa situation financière avec son banquier, car le conseil qu’il obtiendra sera d’autant plus pertinent qu’il correspond à un profil de risque bien compris, et qu’il est fondé sur une vision claire des avoirs consolidés.

Ne pas se montrer trop réservé avec son conseiller bancaire

À se montrer trop réservé, l‘investisseur court le danger de pâtir d’une allocation globale qui ne correspond pas à ses attentes en matière de rendement, de risque ou de liquidité. Avec, par exemple, des sur ou sous-pondérations dans certaines classes d’actifs, des expositions fantasques à certaines zones géographiques ou des placements qui s’accordent mal avec sa monnaie de référence et son horizon d’investissement. Un dialogue franc et constructif permet d’éviter de telles incohérences. Au-delà du conseil en gestion de fortune, le banquier pourra aussi, au cas par cas, intégrer les projets personnels de son client, que ce soit l’achat d’un bien immobilier, le renforcement de la prévoyance ou la planification de la retraite.

À l’heure du tout numérique, la gestion des données est devenue une question sensible. Les données échangées lors d’un entretien avec un conseiller sont traitées dans le respect de la réglementation en vigueur. Passées les premières réticences que l’on peut tous avoir, il faut cultiver la relation de confiance avec son banquier. Car mieux celui-ci vous connaîtra, mieux il pourra vous servir.