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Le Groupe BCV en l'an 2000

LE GROUPE BCV EN L’AN 2000: 
SUR LA LANCÉE DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE

Le Groupe BCV a connu un exercice 2000 très positif. Les produits opérationnels - intérêts et commissions - ont progressé de façon réjouissante à la banque comme dans ses filiales. Malgré la hausse des charges par rapport à 1999, le résultat brut s’est amélioré de 12%, ce qui a permis de faire face aux besoins accrus de provisions, tout en laissant un bénéfice net en augmentation de plus de 9%.

Hausse soutenue des produits 
Le total des produits nets a atteint 978 millions de francs, montant supérieur de 12% à celui de 1999. Le résultat des opérations d’intérêts (+12,6% à 412,7 millions) reflète l’augmentation du volume des affaires au bilan, ainsi que la poursuite de la lente amélioration de la marge en termes de pourcentage. L’accroissement du revenu des opérations de commissions (+19,9% à 331,2 millions) provient d’une part de la forte expansion des affaires de financement du négoce international de matières premières, et d’autre part de l’essor des activités de gestion de patrimoine au sein du Groupe. La société directrice de fonds de placement Gérifonds et les banques Piguet & Cie et Galland & Cie notamment ont connu un exercice très favorable. Les opérations de négoce se sont soldées par un résultat nettement inférieur à celui de 1999 (-44,3% à 89,3 millions) en raison de la forte baisse des gains sur les portefeuilles de titres. En revanche, le produit des transactions sur devises et instruments dérivés s’est inscrit en nette hausse. Les autres résultats ordinaires, qui se sont élevés à 145 millions de francs (+105,7%), comprennent surtout le bénéfice enregistré sur la vente d’actions détenues de longue date dans les immobilisations financières. Les charges d’exploitation ont totalisé 504,8 millions, soit 12% de plus qu’en 1999, sous l’effet de l’augmentation de l’effectif du Groupe, de la part variable des salaires liée aux résultats et des frais informatiques notamment.

Le bénéfice brut s'est ainsi élevé à 473,7 millions de francs l’an dernier, dépassant de 12% celui de l’année précédente. Après déduction des amortissements (+3,1% à 97 millions), des correctifs de valeurs, provisions et pertes (+17,7% à 220 millions) et des impôts (+13% à 39,6 millions), et adjonction de produits extraordinaires nets de 48,5 millions, le bénéfice net du Groupe atteint 165,7 millions de francs (+9,2%) pour l’exercice 2000. La répartition du bénéfice, qui sera soumise à l’assemblée générale des actionnaires du 21 juin 2001, prévoit le versement d’un dividende inchangé de Fr. 17,50 par action et l’attribution de 74 millions aux réserves, contre 48 millions en 1999. Le Conseil d’administration entend ainsi renforcer les fonds propres pour assurer le développement du Groupe.

Progression du bilan 
Le total du bilan a augmenté de 2,98 milliards de francs, ou de 8,5% pour atteindre 37,96 milliards. Une partie de cette hausse est liée à des mouvements à court terme dans les avoirs et les engagements en banque. Les affaires avec la clientèle non bancaire ont connu une évolution moins marquée. Ainsi, les dépôts et les emprunts se sont accrus globalement de 1,46 milliard, ou de 5,5%, et s’élevaient à 27,7 milliards de francs au 31 décembre. Le recul de l’épargne (-7% à 8,64 milliards) s’est accéléré par rapport à 1999, comme dans l’ensemble du système bancaire, alors que celui des bons de caisse (-16,3% à 657 millions) s’est modéré sous l’effet de la hausse des taux. A l’inverse, les dépôts à vue et à terme ont fortement progressé (+20,1% à 8,64 milliards), de même que les emprunts sur le marché des capitaux (+8,8% à 9,77 milliards). Le total des crédits (+2,2% à 26,24 milliards) a augmenté modérément, conformément à l’évolution générale du marché suisse. Les prêts hypothécaires ont fléchi légèrement (-0,5% à 15,55 milliards), les nouvelles affaires ayant été compensées par le volume des amortissements et des remboursements. Quant aux autres créances sur la clientèle, elles se sont accrues de 647 millions, ou de 6,4%, et s’élevaient à 10,69 milliards de francs en fin d’exercice.

Premier rating officiel de la BCV 
Au second semestre 2000, la BCV a sollicité de Standard & Poor’s un rating officiel pour ses engagements à court et à long terme. La procédure d’évaluation menée par cette société l’a conduite à accorder à la banque un rating A- pour ses engagements à long terme et A-2 pour ceux à court terme. Cette notation est jugée équilibrée, dans la mesure où elle tient compte de l’amélioration substantielle de la rentabilité réalisée ces dernières années, mais aussi de l’absence de garantie de l’Etat et de la nécessité de parachever le processus d’assainissement du portefeuille de crédits.

Perspectives 2001 
Face aux incertitudes économiques et financières actuelles, la prudence est de rigueur. L’horizon pourrait cependant s’éclaircir ces prochains mois avec le recul attendu des taux d’intérêt aux Etats-Unis, puis en Europe, qui améliorera les perspectives conjoncturelles et le climat boursier. Dans ce contexte, l’évolution des affaires et des résultats du Groupe BCV devrait rester positive, avec des taux de croissance toutefois inférieurs à ceux de l’an dernier.

Lausanne, le 20 mars 2001